Si vous avez des enfants d’âge scolaire, demandez-vous si on ne les forme pas à l’acceptation de l’éolien, dans les écoles et collèges, et si on n’en fait pas des ambassadeurs des éoliennes.
Dans le rapport du commissaire-enquêteur, suite à l’enquête publique du projet de parc éolien de TINTENIAC-DINGE, on peut lire ceci, page 33 (il s’agit de la réponse de la Société VSB ENERGIES NOUVELLES à nos interrogations sur le risque d’impact néfaste d’un parc éolien sur le tourisme) :
« A GOULIEN, PLOUARZEL, à BOUIN, les éoliennes n’ont pas fait diminuer la fréquentation touristique, bien au contraire. Le parc de OISSEAU (53) ou celui de TREMEHEUC, sont régulièrement visités par les scolaires et les élus ».
Les élus… de drôles de touristes ! Et les scolaires… peut-on vraiment parler de tourisme, là aussi ?
En tentant de faire diversion face à nos questions sur le tourisme, la société VSB nous alerte involontairement sur un aspect des choses auquel nous n’avions pas pensé : la place prise par l’éolien à l’école.
Les élus qui vont volontairement se faire faire un lavage de cerveau à TREMEHEUC (vitrine de VSB en Bretagne Romantique, apparemment ; parc éolien de TREMEHEUC dont les éoliennes sont en co-visibilité avec le Château de Combourg, soit dit en passant…), ces élus sont majeurs et vaccinés. Mais les scolaires, eux, n’ont pas choisi la destination de la promenade !
Ce n’est pas seulement ici, en Bretagne Romantique, mais c’est à travers toute la France que les promoteurs éoliens sont entrés dans les écoles.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-luneville/2016/05/26/les-secrets-des-eoliennes
Les élèves de 6e et de 5e SEGPA ainsi que de 4e du collège de la Haute Vezouze, accompagnés de leurs professeurs, se sont rendus au parc éolien d’Igney…
De mon temps, dans mon enfance morbihannaise, on allait en promenade scolaire au bord de la mer, rêver devant l’infini de l’Océan et sauter dans les vagues. Ou alors, on nous lâchait parmi les menhirs de Carnac, où nous prenions la mesure des âges et des ères.
La liberté !
Le vent, qui nous mettait les cheveux en désordre, ne tournait pas encore les pales géantes des éoliennes !
Que ressentent les « scolaires » devant ces machines, pendant qu’on leur farcit la cervelle de propagande pro-éolienne, en leur disant que l’éolien, c’est « bon pour la planète » et en distillant l’angoisse du réchauffement climatique et de ses conséquences apocalyptiques... que seules les éoliennes pourront arrêter, bien sûr ?
Quels moyens ont les enfants, aux cerveaux malléables s’il en est, pour faire la part des choses ? Nous-mêmes, adultes, ne savons où donner de la tête, entre les climato-sceptiques, d’une part, et les Jean Jouzel et autres scientifiques aux discours alarmistes, d’autre part.
Où est la liberté des enfants, leur liberté de penser, leur liberté de choisir le monde et les paysages dans lesquels ils veulent vivre, dans la continuité de la vie, « dans la grande chaîne de la vie » ?
Des associations ont dénoncé cet endoctrinement et ont réussi à faire annuler des visites d’éoliennes par des scolaires : http://www.lhebdo17.fr/marsais-pas-de-fete-de-leolien/
L’Hebdo de Charente Maritime :
MARSAIS : PAS DE FETE DE L’EOLIEN
Le promoteur Volskwind avait invité les élèves de l’école de la commune à des animations et lâcher de ballons étaient prévus pour les élèves. Mais le rectorat a tout annulé, à la suite d’un coup de téléphone de l’association Vent de Contraste en Pays d’Aunis : « Nous estimons qu’un promoteur privé n’a pas le droit d’endoctriner les enfants avec des goûters et des lâchers de ballons« , explique Michel Broncard, le président de l’association. « Nous voulions expliquer aux enfants ce qu’était une éolienne, eux qui en ont sur leur commune, et comment fonctionne cette énergie« , lance de son côté Alexis Juge, de Volskwind. Forcément, les points de vue divergent.
Du côté du promoteur, une information auprès des élèves a tout de même été faite en classe et les visites organisées pour les habitants se sont déroulées sans anicroche.
On notera qu’on parle de « ferme éolienne », traduction de la « windfarm » américaine, pour donner l’illusion que de telles visites sont tout aussi innocentes que les visites aux fermes agricoles bio des environs !
Que dirait-on, si des sociétés commerciales, des sociétés d’assurances, des banques, etc? « entraient » dans les écoles de cette façon ? Quoi, elles le font déjà ? Ah, oui, sous la forme de kits pédagogiques dont elles font cadeau aux écoles, avec leur logo bien visible, bien sûr ! Les promoteurs éoliens n’ont fait que rentrer par une porte qui était déjà ouverte depuis longtemps.
Les livres scolaires sont là aussi, bien sûr, pour donner l’enseignement technique sur le fonctionnement de ces machines et sur la place de l’éolien et des autres énergies renouvelables dans la production d’électricité. Les photos de parcs éoliens, terrestres et maritimes sont des incontournables des chapitres sur les énergies renouvelables dans les ouvrages de chez Hachette ou Bordas. Certains datent déjà un peu, vantant par exemple un programme éolien Danois sur lequel ce pays est revenu depuis, en stoppant la construction de nouveaux parcs éoliens sur son territoire. D’autres livres scolaires montrent des champs d’éoliennes aux Etats-Unis, les mêmes peut-être que ceux qui rouillent à présent, à perte de vue, abandonnés par les sociétés qui les exploitaient et qui ont mis la clef sous la porte. Nos enfants et leurs enseignants, croyant être à la pointe de la connaissance, ont en fait un temps de retard, et donc un retard dans la réflexion.
Une étude comparée et approfondie des pages de ces manuels scolaires consacrées aux énergies renouvelables reste à réaliser, pour juger de l’objectivité de l’enseignement qu’elles véhiculent. Nous n’en avons ni le temps, ni la compétence.
Nous pouvons juste faire quelques petites réflexions, après avoir jeté un coup d’oeil aux manuels des « scolaires » de notre entourage.
On prépare les élèves à l’acceptation de l’éolien en mer, par cette photo qui semble vouloir mettre en valeur une certaine esthétique de ces machines monstrueuses. On s’évertue à faire croire que ferrys et voiliers peuvent sans problèmes cohabiter avec les champs d’éoliennes offshore (ce n’est pas ce que disent les opposants au parc éolien offshore prévu en Baie de Saint-Brieuc…). Et quid de la pollution des mers, du fait de leur présence (plus de 700 litres d’huile dans chaque nacelle, pour faire tourner toute cette mécanique !) ? Quid de la pollution du fait de tous ces matériaux polluants qu’elles contiennent et de leur dégradation, qui se fera encore plus vite qu’à terre, dans ce milieu marin salé ? Ce sujet, qui pourrait sensibiliser de jeunes esprits, n’est pas mis en avant, et pour cause !
Le Danemark : un « modèle énergétique durable », pour les manuels scolaires….
Bordas, Physique-Chimie, 3ème
Où l’on voit qu’au Danemark, entre 1990 et 2012, la part du pétrole dans la production d’électricité a diminué de 9%. La part de la biomasse a augmenté de 10 %. L’éolien est passé de 1% à 14 %, mais à quel prix, pour les paysages du Danemark et le cadre de vie de ses habitants ! Sans parler des nuisances sonores et des infrasons, dont beaucoup se plaignent de plus en plus, au Danemark aussi !
La part du gaz naturel a augmenté de 10 %. On peut se réjouir que celle du charbon dans le « mix énergétique » ait diminué de 10 %, mais c’est à l’avantage du gaz, qui, avec la biomasse, est générateur de beaucoup de CO2 ! On ne dit pas que l’augmentation de la production d’électricité à partir de centrales à gaz, c’est pour pallier l’intermittence et l’insuffisance de l’éolien ! Et on oublie que l’objectif mondial, c’est quand même bien de diminuer la production de CO2, pour « lutter contre le réchauffement climatique » !
On vante le modèle danois, mais on omet sciemment de parler des bonnes performances de la France en matière d’émission de CO2, car il faudrait avouer à nos enfants que c’est grâce à notre parc nucléaire… et ça, ce n’est pas politiquement correct, c’est le moins qu’on puisse dire. Ce n’est pas dans l’air du temps !
Mais revenons à la promenade scolaire aux éoliennes.
Les promoteurs éoliens et les élus espèrent sans doute que, de retour à la maison, les enfants vont porter la bonne parole auprès de leurs parents.
Mais n’oubliez pas, parents, de leur parler des nuisances sonores, que vos enfants ont d’ailleurs pu constater sur place, au pied des éoliennes (à moins qu’on ait ralenti les machines, le temps de leur visite…), nuisances qui sont pratiquement permanentes pour les voisins de parcs éoliens. Gardez pour plus tard les explications sur le caractère trouble de ce business éolien et sur les prises illégales d’intérêts et autres magouilles à tous les niveaux : il ne faut tout de même pas désespérer les enfants à l’aube de leur vie, à l’âge de tous les possibles.
Mais dîtes-leur, parce qu’ils sont directement concernés, ici et maintenant, que si les éoliennes « arrivent », à 5, 6, ou 700 mètres de chez nous, il faudra soit accepter de vivre dans un paysage saccagé (qui sera, pour toujours, le paysage de leurs souvenirs d’enfance) et subir les conséquences des infrasons sur notre santé physique et psychique et la présence envahissante et écrasante de ces machines, soit vendre la maison et partir ailleurs… si on trouve un acquéreur ! Mais partir où ? Des projets de parcs éoliens surgissent partout !
Ce sont les réalités de la vie d’aujourd’hui, les enfants ! Les réalités de ce qu’on a décrété que doit être votre vie d’aujourd’hui et de demain ! C’est pour votre bien, qu’ils nous disent !
Mais tout de suite après, dîtes-leur qu’il faut combattre ces projets fous. Apprenez-leur la résistance à la pensée unique, aux manipulations de toutes sortes.
Car la planète ne s’en sortira, des malheurs qu’on lui prédit, à tort ou à raison, que si elle est habitée par des hommes et des femmes qui ont su conserver leur liberté de penser.
Avec nos associations amies, luttons contre cet endoctrinement de nos enfants et petits-enfants !