Conseil d’État : Annulation historique des autorisations éoliennes, impact crucial sur l’avenir énergétique français

Communiqué de Presse de la Fédération Environnement Durable 

Paris, le 10 mars 2024 – Le Conseil d’État a rendu le 8 mars  une décision historique1 en rendant illégales les autorisations pour les éoliennes terrestres et les règles de renouvellement des parcs. Cette décision fait suite à une requête introduite par la Fédération Environnement Durable et quinze associations2.

Le Conseil d’État a annulé l’ensemble des dispositions concernant les trois versions successives du protocole de mesure de nuisances sonores censé protéger la santé des riverains. Cette décision concerne non seulement les autorisations et les projets en cours, mais pourrait également remettre en cause les parcs éoliens existants.

Conséquences:

  • Projets en instruction ou autorisés non encore construits: Ces projets doivent impérativement refaire une évaluation environnementale complète.
  • Parcs éoliens existants: Tous les parcs éoliens construits sur la base des arrêtés désormais illégaux ne devraient  normalement plus être autorisés à fonctionner en l’état.

Motifs de l’annulation:

  • Absence d’évaluation environnementale: Le Conseil d’État a relevé que les arrêtés ministériels de mesure  de bruit  n’ont pas fait l’objet d’une évaluation environnementale, ce qui constitue une violation de la loi.
  • Manque de participation du public: Le Conseil d’État a également souligné que les décisions d’approbation du protocole acoustique n’ont pas été soumises à la participation du public, enfreignant ainsi les principes de participation et de transparence.

Reactions:

  • Associations environnementales: Les associations environnementales saluent la décision du Conseil d’État, la qualifiant de victoire majeure pour la protection de l’environnement, la santé des riverains et le respect des lois. Elles pointent du doigt le non-respect systématique de ces lois par les pouvoirs publics, dont l’objectif unique était d’imposer l’installation d’éoliennes de plus en plus rejetées par la population, notamment rurale.
  • État: L’État a été condamné à verser des indemnités aux associations requérantes.

Impact sur l’avenir énergétique français: 
La décision du Conseil d’État aura un impact crucial sur l’avenir énergétique français. Le développement de l’énergie éolienne terrestre se trouve désormais freiné, en attendant la mise en place de nouvelles autorisations et règles conformes à la loi. Cette décision soulève également des questions quant à la viabilité des projets en cours et à l’avenir des parcs éoliens existants.

  1. Décision du Conseil d’Etat n° 465036 du 8 mars 2024 à télécharger ici :

   https://environnementdurable.org/documents/CE%208%20mars%202024.pdf        

Contact presse          
Fédération Environnement Durable      
Jean-Louis Butré
contact@environnementdurable.net    
tel : 06 80 99 38 08
https://environnementdurable.org/

2) Requérants

Fédération Environnement Durable
Belle Normandie Environnement
Vent de colère ! Fédération nationale  
Fédération Anti-Eolienne de la Vienne 
Collectif régional d’experts et de citoyens pour l’environnement et le patrimoine
Occitanie Pays catalan Energies Environnement 

Alpes Provence Côte d’Azur Environnent
Collectif Allier Citoyens 
SOS Danger éolien  

MorVent en colère 

Fédération Vent contraire en Touraine et Berry, 

Fédération Stop éoliennes Hauts-de-France 

Vent de sottise
Pour la protection du Pays d’Ouche
Echauffour environnement

Loïk Le Floch-Prigent était à Dinan le 11 octobre pour une réunion-débat : « Quelles énergies pour la Bretagne de demain ? »

Par Avel ar Follentez, association non favorable à l’éolien.

Ce sont 220 personnes qui sont venues assister, le 11 octobre dernier, à la réunion publique qui s’est tenue à la salle du cinéma Emeraude à Dinan (22), sur le thème « Quelles énergies pour la Bretagne de demain ? ».

Le discours de Loïk Le Floch-Prigent a été un discours de bon sens, montrant que nous avions tout ce qu’il fallait avec le nucléaire, l’hydro-électrique et le gaz. Les énergies renouvelables, imposées par des écologistes puissants, ne sont pas adaptées à notre pays. Elles sont inefficaces car intermittentes et inopérantes la plupart du temps, lorsque l’on a besoin de couvrir les pics de consommation (en hiver en particulier, où il y a peu de vent). 

Particulièrement coûteuses (produites hors de France, qui plus est, par l’Allemagne, en particulier Siemens, ou les pays scandinaves), les éoliennes sont abandonnées dans plusieurs pays à cause de leur inefficacité et d’une maintenance compliquée (en mer) et coûteuse. 

Les circuits de distribution perturbent le réseau actuel et ne sont pas du tout adaptés aux territoires où les éoliennes sont implantées, car les électrons distribués dans le réseau peuvent aller très loin. Par exemple, les éoliennes de la baie de Saint-Brieuc ou d’Erquy-Cap Fréhel produiront des électrons qui pourront alimenter les réseaux des pays européens, sans concerner forcément les territoires bretons. 

Loïk Le Floch-Prigent a par ailleurs rappelé avec beaucoup de bon sens qu’une soixantaine d’espèces pour lesquelles le préfet a signé des dérogations sont menacées en baie de Saint-Brieuc, pour une technologie qui n’est absolument pas vitale en termes énergétiques.

Fait incroyable, depuis les mesures de la COP 21 la part des énergies fossiles en Europe, qui était de 23%, est passée à 27 %, preuve que les mesures drastiques pour réduire les émissions de CO2 produisent les effets inverses, du fait que les besoins en énergie augmentent et que des pays comme l’Allemagne ouvrent, à nouveau, des centrales à charbon.

Les délires des prix sur l’énergie mettent en danger les entreprises, dont certaines partent hors Europe pour produire dans des pays où les soucis d’empreinte carbone sont moindres.

Loïk Le Floch-Prigent a insisté aussi sur le fait que l’énergie est vitale pour l’économie et l’industrie, et qu’il faut être autonome avec un coût énergétique bas, en permanence disponible (gros point faible des énergies renouvelables).

Le conférencier a précisé qu’il n’était pas contre les énergies renouvelables parfois adaptées à des situations locales particulières. Mais le stockage des électrons n’est à ce jour pas réalisable, et l’éolien ne permet pas d’avoir une disponibilité immédiate lors des pics de consommation, contrairement à d’autres énergies (et comme l’hydro-électrique par exemple).

Il a insisté aussi sur le fait qu’une nouvelle technologie pour produire de l’électricité, même si elle est scientifiquement confirmée, peut ne pas aller plus loin simplement parce que la production industrielle qui suit demandera un produit technique fiable (les coupures électriques peuvent être catastrophiques pour la production) et peu coûteux pour rester compétitif dans l’économie mondiale.

Pour Loïk Le Floch-Prigent, notre système bureaucratique, géré par des personnes connaissant mal les aspects scientifiques était devenu un organisme de contrôle et de lenteur perturbant en particulier la maintenance des centrales nucléaires… Il a d’ailleurs fait le triste constat que les centrales à neutrons rapides (phénix et Superphénix), prêtes à fonctionner en France, avaient été mises à l’écart sous la pression électorale des écologistes. Les ingénieurs français, à la pointe de cette technologie révolutionnaire, sont partis en Russie et en Chine pour développer ailleurs ce type de centrale capable de fournir une véritable autonomie énergétique.

Bref un conférencier de qualité, ancré dans la réalité de l’entreprise responsable dans un monde en pleine évolution. Notre industrie souffre actuellement, et les mesures prises aujourd’hui vont à l’encontre des intérêts du pays.

A Tinténiac, le dernier été sans éoliennes ?

Vue de Houssemagne, en direction du site où seront implantées les éoliennes. Photo SEBR.

L’été qui va bientôt s’achever devrait être le dernier été sans éoliennes à Tinténiac. Dans un an, si tout va bien pour les promoteurs éoliens (car Siemens Energy et Vestas, principaux constructeurs d’éoliennes, ont récemment déclaré des pertes importantes…), le paysage aux abords du bourg, vers Houssemagne, Gléhec, Launay Godin, ou La Fontaine Orain, ne sera plus le même : 4 éoliennes le dépareront pour des dizaines d’années. Et le paysage ne sera pas le seul à souffrir : l’impact sur les habitants ne sera pas négligeable, du fait des nuisances sonores, et on peut prévoir des effets néfastes sur la faune et l’avifaune.

Au bout de près de 7 années de procédure devant les Tribunaux administratifs qui, à chaque étape ont balayé d’un revers de manche les arguments des futurs voisins des parcs éoliens prévus à Tinténiac-Dingé et Québriac, à la jonction de ces trois communes, il va falloir accepter une dure réalité : les éoliennes vont bientôt faire partie du paysage.

Un paysage qui ne compte pas, puisque le Conseil d’Etat, dans son arrêt de juillet 2022, il y a donc un peu plus d’un an, a considéré, entre autres :

« … que le secteur d’implantation du projet ne présente ni un caractère remarquable ni une sensibilité paysagère faisant obstacle à l’installation d’éoliennes ».

Les 4 éoliennes prévues à Tinténiac-Dingé et les 4 autres prévues à Québriac, l’ensemble de celles-ci ne formant qu’un seul parc de 8 éoliennes, se rajouteront à celles déjà nombreuses dans le secteur, sans compter les projets qui sont à l’étude ou en construction dans les communes de la Bretagne Romantique et sur les territoires des communautés de communes voisines. Toutes veulent des éoliennes, bien que plus personne ne peut à présent ignorer à quel point elles sont inutiles et coûteuses. Les spécialistes ont maintenant accès aux médias mainstream pour expliquer au grand public l’absurdité de l’éolien et le danger de celui-ci pour l’indépendance énergétique de notre pays.

La presse nous l’annonçait en début d’année : les travaux de construction des éoliennes de Tinténiac devraient commencer en septembre 2023, et les aérogénérateurs seront livrés en mars 2024, pour une mise en service prévue en juillet 2024.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tinteniac-35190/a-tinteniac-vent-favorable-pour-les-eoliennes-c3d046fa-a081-11ed-8031-f20170f3bde0

L’article de Ouest-France nous dit : « Le projet porte sur quatre éoliennes, d’une puissance de 3 mégawatts chacune, trois sur Tinténiac et une sur Dingé, pouvant alimenter plus de 5 000 foyers. »

5000 foyers, vraiment ? En théorie seulement. Ce calcul a-t-il été fait sur la base d’éoliennes qui tourneraient 24/24 à leur pleine puissance et sans discontinuer ? En fait, il faut modérer cet enthousiasme, car on sait que les éoliennes ne sont productives que pendant 20 à 25 % du temps…

Construction d’un socle d’éolienne à Soulvache (44), en 2014. Photo Robert Mercier.

On nous annonce que « des visites de chantier seront prévues, y compris pour les scolaires ». Il y a longtemps que la propagande pro-éolienne se pratique dans les écoles de la Communauté de Communes de la Bretagne Romantique.

Pourtant, à Bazouges-la-Pérouse et Noyal-sous-Bazouges, à une vingtaine de kilomètres de là, la mise en service des machines a causé bien des nuisances aux habitants :

https://www.facebook.com/TVR35Bretagne/videos/un-collectif-dhabitants-contre-des-%C3%A9oliennes/569301214074815/

L’association Stop à l’Eolien en Bretagne Romantique restera vigilante quant aux nuisances causées aux riverains lors du chantier de construction des éoliennes, ou s’il y a des nuisances, notamment sonores, lors de la mise en service.

Sauvegarde du Pays breton : un collectif contre les éoliennes

Réunion du Collectif à Saint-Juvat le 12.07.23 – Crédit photo : Collectif Sauvegarde du Pays breton.

Communiqué de presse du Collectif Sauvegarde du Pays breton.

Le mercredi 12 Juillet, le Collectif pour la Sauvegarde du Pays breton a réuni à Saint-Juvat (22) les Conseils d’Administration des Associations qui le composent.

Du pays de Quintin-Loudéac à l’ouest jusqu’au pays de Fougères à l’est, en passant par les pays de Lamballe, Dinan, Combourg, ce sont maintenant 18 associations et des milliers d’adhérents qui ont rejoint le Collectif pour la Sauvegarde du Pays breton. D’autres associations sont en passe de nous rejoindre. (voir en fin d’article la liste des associations qui composent le Collectif).

Le Président, Hubert Bouan, a rappelé la mission du Collectif, à savoir coordonner toutes les actions d’information et de communication vers l’ensemble des populations afin de faire connaître les conséquences néfastes d’un développement anarchique d’éoliennes en Bretagne. Le Collectif, avec les associations, a déjà organisé plus d’une dizaine de réunions publiques et continuera à développer ces rencontres avec les populations et particulièrement avec les agriculteurs méprisés par ces industriels sans foi ni loi qui veulent dénaturer nos paysages.

Au cours de cette réunion, chaque association a partagé ses inquiétudes, ses questions, son expertise ou ses satisfactions d’avoir fait reculer des projets. 

Le Président a réaffirmé que les éoliennes ne servent en aucun cas à diminuer l’empreinte carbone due à la production d’électricité. La France est déjà la championne en Europe, ne pesant que pour 1,15% des émissions de C02. (voir tableau ci-dessous)

Les éoliennes ne sont qu’une manne financière dont profitent les industriels étrangers, en particulier l’Allemagne, et les politiques à savoir les agglomérations de communes, le département et la région qui se partagent une rente annuelle de plus de 100.000€ par an et par éolienne.

Le comble de la stupidité est l’installation à Landivisiau d’une centrale à gaz, afin de compenser l’inefficacité des éoliennes. Cela n’empêche pas les politiques de se féliciter d’avoir augmenté l’indépendance énergétique de la Bretagne grâce à cette centrale à gaz qui tourne à plein régime depuis son démarrage en avril 2022.

Depuis 4 ans le Collectif ne cesse d’alerter sur le sujet et continuera de le faire, sans discontinuer, et sous toutes les formes appropriées, en particulier lors d’une grande réunion publique le mercredi 11 octobre prochain à Dinan, réunion au cours de laquelle nous entendrons un grand patron d’industrie, spécialiste de l’énergie dire haut et fort la réalité de ce scandale.

Part des émissions de CO2 pour la consommation électrique en Europe :

Liste des associations qui composent le Collectif à la date du 12.07.23 :

• Association A Contrevent

Caulnes

• Association Protégeons nos paysages

Yvignac

• Association pour un environnement et un développement durable à Trébédan

Trébédan et les communes environnantes

• Association contre les éoliennes au Pays des Faluns

Saint-Juvat et les communes environnantes

• Association Erquy-Plurien Environnement

Erquy

• Association Fréhel Environnement

Fréhel

• Association Eoliennes Non Merci

La Chapelle-St-Aubert

• Association Le Vent de la Colère

Le Foeil

• Association pour la Valorisation, et la Protection du pays de Romoulin

Saint-Thual et les communes environnantes

• Association pour la Sauvegarde de l’Environnement de St Sauveur des Landes et de ses hameaux

Saint-Sauveur-des-Landes

• Association Plud’éoliennes

Pluduno et les communes environnantes

• Association Eoliennes à Mérillac, Non Merci

Mérillac

Association Avel Ar Follentez

Lanvallay – Les Champs-Géraux – Plesder

• Association Eoliennes Non Merci

Plouguenast – La Motte

• Club Astronomie Amateur

Dinan

• Association Stop à l’éolien en Bretagne Romantique

Tinténiac – Québriac – Dingé

Association La Chapelle Janson Environnement

La Chapelle-Janson

La FED alerte : Les Énergies Renouvelables vont conduire à la fermeture du nucléaire français

Source photo : pexels-markus-distelrath-3044470

Communiqué de presse de la FED ( Fédération Environnement Durable) :

A Bruxelles la France a accepté que les énergies renouvelables soient portées à 42,5 % à l’horizon 2030. Elle s’est soumise à la volonté de l’Allemagne et elle a condamné la filière nucléaire française, les compensations obtenues par un compromis concernant l’hydrogène « vert » n’étant qu’un rideau de fumée.
C’est le résultat de la stratégie présidentielle qui consiste à appliquer une théorie du « en même temps » considérant que le nucléaire, moyen de production pilotable, et les énergies intermittentes éolien et solaires sont complémentaires. C’est un grave manque de discernement, pire une faute lourde, dont les effets se feront sentir bien au-delà du mandat présidentiel actuel et dont notre pays ne pourra pas se relever.1

Les pronucléaires français après avoir courbé l’échine pendant des décennies relèvent la tête ; ils croient que « pour arriver à sauver la filière nucléaire, il fallait faire la part du feu » et accepter la loi d’accélération des énergies renouvelables du 10 mars 2023 qui justifie l’implantation de milliers de nouvelles éoliennes sur la France et le long des cotes et des dizaines de milliers d’hectares de panneaux solaires.

Malheureusement, avec cette tactique, ils vont continuer leur descente aux enfers. Les lois physiques sont têtues : un réseau électrique doit être constamment équilibré ; c’est la puissance appelée sur ce réseau qui pilote la production et non l’inverse : dit simplement, si on tourne l’interrupteur, on s’attend à avoir de la lumière ; on n’attend pas qu’il y ait du vent pour s’éclairer.

Vouloir faire monter en puissance, des moyens de production non pilotables et les rendre prioritaires sur le réseau comme l’imposent les règles bruxelloises ont des effets mortifères : L’électricité ne se stockant pas, les centrales nucléaires deviennent des roues de secours suivant un schéma purement aléatoire. Ce faisant, on les rend structurellement non viables sans oublier l’aspect inquiétant de la sécurité de leur fonctionnement.

Quand sur les plateaux de télévision, on nous explique doctement que les énergies renouvelables sont rentables, les lobbyistes oublient de préciser que pour fonctionner, les énergies renouvelables intermittentes condamnent l’efficacité et la rentabilité des autres moyens pilotables ; en final c’est le consommateur qui paie parce qu’il faut impérativement garantir une continuité de service en toute circonstance même sans vent ni soleil et Il faut impérativement multiplier par deux les capacités de production d’électricité en doublant les moyens intermittents par des moyens pilotables.

1) Billet d’humeur de Michel Faure

Contacts :
Jean-Louis Butré Fédération Environnement Durable

contact@environnementdurable.net 06 80 99 38 08
Michel Faure Fédération Environnement Durable

michel.faure@yahoo.fr 06 07 41 68 55

Trop d’éoliennes : ce chef d’entreprise breton alerte le président de la République

Yvon Rolland, chef d’entreprise à Plémet (Côtes-d’Armor), a écrit au président de la République sur la saturation des paysages à cause des éoliennes, notamment en Centre-Bretagne.

Le Courrier indépendant – 27 avril 2023

« Sur site de Launay, près de Fahelleau, les éoliennes sont en continuité massive, ainsi qu’en avait convenu l’enquêteur public venu sur les lieux », indique Yvon Rolland. ©Le Courrier Indépendant

Il est chef d’entreprise à Plémet, près de Loudéac (Côtes-d’Armor) en Centre-Bretagne : Yvon Rolland a écrit au président de la République à propos de la saturation des paysages à cause des éoliennes

Il attend toujours une réponse

Démocrate convaincu, Yvon Rolland ne comprend plus : « J’ai écrit au président de la République le 6 avril 2023. Au 25 avril 2023, je n’ai toujours pas de réponse. » Il rappelle que sur le site du gouvernement, est indiqué que le chef de l’état répond dans les deux jours.

« Si j’ai pris la peine d’écrire pour présenter une situation grave pour notre territoire, j’espérais au moins de l’écoute. Or Monsieur le président de la République ne daigne pas répondre. Je fais aujourd’hui partie des 76% de Français qui estiment que la démocratie est en danger. »

Yvon Rolland

« À ma gauche, 26 éoliennes ; à ma droite, 16 de plus »

Yvon Rolland a écrit sa lettre au président de la République à propos de l’implantation massive d’éoliennes sur le territoire centre-breton. Écologiste convaincu, il croit dans les solutions alternatives adaptées, cependant « il n’y a pas un jour sans que, dans la presse, on ne nous annonce l’installation de nouvelles éoliennes… » souffle-t-il.

« Devant le très peu d’avis contraires, je souhaite réagir à toutes ces machines qui transforment nos paysages. Je réside à Fahelleau à Plémet. À ma gauche, je vois 26 éoliennes et à ma droite, il y en a 16 de plus. Et j’apprends que deux projets supplémentaires vont être implantés à Laurenan et La Ferrière. Trop, c’est trop ! « 

Yvon Rolland

Membre du collectif Vent Debout à Plémet, Yvon Rolland est fâché, car « le promoteur éolien peut mentir, tricher sur des enquêtes acoustiques, sur des photos, il peut déformer les propos d’une délibération du conseil municipal de Plémet. Et pour la cour d’appel de Nantes, le promoteur reste un bon élève. Je suis scandalisé ! Nous avons apporté toutes les preuves et le tribunal donne raison au porteur du projet d’un nouveau parc éolien sur un territoire déjà saturé. »

Il rappelle l’engagement du président fait aux maires de France

La lettre adressée au président de la République a pour objet :  »construction abusive d’éoliennes ». Monsieur le Président, quand allez-vous respecter l’engagement que vous avez pris lors de votre discours de clôture au 103e congrès des maires et présidents d’intercommunalités de France le 18 novembre 2021 ? À savoir que si la population et les élus refusaient l’implantation d’un parc éolien sur leur commune, leur décision serait respectée. Quand le préfet des Côtes-d’Armor va-t-il prendre en compte les avis défavorables des commissaires enquêteurs et enquêtrices ? Quand la cour d’appel administrative de Nantes va-t-elle délibérer sérieusement ? Sur un même secteur, cette cour reconnaît  »la saturation visuelle est un argument convaincant » ; et, pour quelques autres éoliennes prévues sur le même secteur, elle estime que la saturation visuelle n’est pas ou plus un problème. Cela manque de cohérence. Bon nombre de citoyens, réunis en plusieurs associations, bon nombre de conseils municipaux dont Plémet, Plumieux, Saint-Barnabé, et bien d’autres, de conseillers départementaux, le député de la circonscription, s’inquiètent… Lire la suite sur le site actu.fr =>

https://actu.fr/bretagne/plemet_22183/trop-deoliennes-ce-chef-dentreprise-breton-alerte-le-president-de-la-republique_59253236.html

Plémet : Vent Debout fait appel suite à l’autorisation d’un parc éolien

En plein confinement et malgré les avis défavorables, le Préfet a autorisé la construction d’un nouveau parc de cinq éoliennes à Plémet. Vent Debout grogne et se mobilise.

Le Courrier Indépendant 5 novembre 2020

La pale d’une éolienne est tombée en juin 2020 à La Ferrière, une sinistre réalité source d’angoisse pour beaucoup. (©Courrier indépendant)

Par Rédaction LoudéacPublié le 5 Nov 20 à 11:46 

« Nous ne comprenons pas les décisions de l’autorité préfectorale qui se suivent et se contredisent ! », clament les membres de l’association Vent Debout à Plémet (Côtes-d’Armor). Après avoir dit « Non » le 25 juin 2018, le préfet des Côtes-d’Armor a autorisé le 30 octobre 2020, en plein confinement, la construction d’un nouveau parc de cinq éoliennes à Plémet. Elle impacterait les villages de Branro, Carguier, Le Pryas et Rénéac. C’est la consternation et la colère chez les Plémétais, persuadés que ce projet ne se réaliserait pas :

Le préfet n’a pas écouté les avis défavorables des élus, du commissaire enquêteur, du député et de la population qui avaient massivement refusé ce parc. On ne comprend pas pourquoi, malgré l’avis défavorable de commissaires enquêteurs et du préfet, les promoteurs s’acharnent à vouloir implanter des éoliennes géantes, déjà nombreuses, sur notre secteur. Il suffit de faire le tour des communes pour en mesurer l’impact !

Lire la suite de l’article => https://actu.fr/bretagne/plemet_22183/plemet-vent-debout-fait-appel-suite-a-l-autorisation-d-un-parc-eolien_37274583.html

Marc Le Fur. « Le projet éolien offshore en baie de Saint-Brieuc est lié aux mafias »

Par Helen HeraultPublié le 1 Oct 20 à 15:22 

Dans LE PENTHIEVRE


Le projet éolien en Baie de Saint-Brieuc prévoit 62 éoliennes au large d’Erquy. (©Illustration/Adobe Stock)

Marc Le Furdéputé de la 3e circonscription des Côtes-d’Armor, vice-président de l’assemblée nationale, conseiller régional de Bretagne s’est exprimé avec force au palais Bourbon, contre le projet éolien offshore en baie de Saint-Brieuc.

« Madame la ministre, je vous en prie, mettez un terme à ce projet funeste ».

Ainsi s’est achevée son intervention qui a duré un peu plus de deux minutes. Une intervention au cours de laquelle il n’a pas mâché ses mots.

Lire la suite => https://actu.fr/bretagne/erquy_22054/marc-le-fur-le-projet-eolien-offshore-en-baie-de-saint-brieuc-est-lie-aux-mafias_36495173.html

Chute de pale d’éolienne à Plémet- 22

Avec la multiplication des parcs éoliens, les accidents, incendies, chutes de pales, se multiplient. Ainsi à Plémet, le 27 juin 2020, l’une des éoliennes du parc de La Ferrière s’est progressivement détachée de la nacelle, pour finalement tomber au sol. Il faut savoir qu’une pale d’éolienne de 45 m telle que celle-ci, pèse 6,5 tonnes

Nous relayons ce très bon article de presse qui relate cet accident. A noter que, dans ce secteur de Loudéac-Plémet, déjà bien saturé en éoliennes, 3 autres projets éoliens sont en cours à proximité, l’un à cheval entre Loudéac et Trévé, le deuxième à Laurenan et le troisième à Plumieux.

https://actu.fr/bretagne/loudeac_22136/plemet-la-pale-d-une-eolienne-se-detache-et-s-ecrase-au-sol_34583584.html

PLEMET : LA PALE D’UNE EOLIENNE SE DETACHE ET S’ECRASE AU SOL

Une pale d’éolienne s’est écrasée dans un champ après s’être désolidarisée de sa nacelle à Plémet (Côtes d’Armor) samedi 27 juin 2020.

Publié le 28 Juin 20

Eolienne perd une pale Plémet
A Plémet – La Ferrière, une éolienne a perdu une de ses pales, samedi 27 juin. (©Le Courrier Indépendant)

La pale d’une éolienne du parc de La Ferrière, sur la commune nouvelle de Plémet, s’est détachée de sa nacelle samedi 27 juin 2020, aux alentours de 9 h, à proximité de la route allant vers Plumieux.

Ce parc appartient à la société P&T technologie, la même qui est sur le point de lancer la construction d’un nouveau parc éolien, non loin de là, à cheval entre les communes de Loudéac et Trévé. https://actu.fr/bretagne/loudeac_22136/un-nouveau-parc-eolien-entre-loudeac-et-treve_3886455.html

Révisée dix jours auparavant

Le mât de l’éolienne présente des rayures qui semblent indiquer que la pale s’est détachée progressivement avant de tomber à son pied.

Le propriétaire du champ, qui demeure non loin de là, a entendu un grand « boum ! » à ce moment là

Une pale d’éolienne de 2 MW, faite de matériaux composites, pèse 6,5 tonnes pour une longueur de 45 mètres.

Une révision avait pourtant été effectuée, il y a une dizaine de jours seulement, par la société Nordex, dans le cadre de la maintenance de ce parc constitué de huit éoliennes, en service depuis juin 2015.

L’alerte a été donnée dans la matinée de samedi par un agriculteur de Plémet. La gendarmerie a entièrement sécurisé la zone : les accès aux champs et à l’éolienne sont actuellement interdits.

P&T Technologies a aussitôt stoppé l’ensemble du parc éolien, via son système de gestion informatique à distance.

Romain Boutron, maire et Didier Pignard, maire délégué de La Ferrière, se sont rendus rapidement sur les lieux, ainsi que le député Marc Le Fur. Ce dernier demande « une expertise indépendante » et souhaite qu’il n’y ait « aucune reprise de l’activité du parc tant qu’on n’aura pas de garanties de sécurité ».

P&T technologie a déposé un projet d’extension de ce parc, a t-on appris lors d’un conseil municipal.

eolienne perd une pale Plémet 2
Le maire Romain Boutron et le député Marc Le Fur sont venus constater les dégâts. (©Le Courrier Indépendant)

De plus en plus de cas…

Les accidents de ce genre restent rares, mais ils tendent à se produire plus souvent ces dernières années (du fait de la multiplication des parcs éoliens en Europe). En 2019, il y a eu au moins trois cas : dans l’Oise, en Janvier, dans l’Aude, en février, et en Belgique en décembre, quand une éolienne a perdu deux de ses pales. L’enquête avait montré que celles-ci avaient été mal fixées.

Le 1er janvier 2018, sur la commune de Bouin, en Vendée, c’est une éolienne entière qui s’est écrasée au sol à la suite d’une tempête.

https://actu.fr/bretagne/laurenan_22122/deux-projets-eoliens-laurenan-plumieux-cotes-darmor-sur-rails_24850054.html

 

Des territoires déclarés « campagne ouverte » à l’envahisseur éolien

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A Soulvache (44) construction d’une voie d’accès aux éoliennes – Crédit photo : Robert Mercier

Après Bazouges-la-Pérouse (35) où, en l’absence de recours, la Société Boralex va pouvoir maintenant construire ses 5 éoliennes de 180 mètres de hauteur, c’est la commune voisine de Marcillé-Raoul, au lieudit Les Landes, à 7 km à vol d’oiseau, qui va devoir bientôt regarder pousser les 6 éoliennes d’un autre parc Boralex.

Contrairement à Bazouges, les futurs voisins du projet éolien de Marcillé-Raoul avaient engagé des recours devant la juridiction administrative. De longues années de soucis, une dépense d’argent et d’énergie, tout cela pour voir leur pourvoi devant le Conseil d’Etat rejeté en novembre dernier, validant ainsi définitivement le permis de construire et d’exploiter accordé à Boralex.

« Feu vert pour un parc de six éoliennes », écrivait Ouest-France en titre d’un article du 21.11.19 rendant compte de cette décision du Conseil d’Etat. Feu vert, cela veut dire que la route est dégagée, c’est même un boulevard qu’ont maintenant devant eux les Boralex et compagnie. Comme une ville se déclare « ville ouverte » à un envahisseur auquel elle ne peut résister, notre campagne est maintenant déclarée « campagne ouverte » à l’envahisseur éolien. Et il faut prévoir une occupation de plusieurs années, des dizaines d’années, où la population devra vivre à l’ombre de ces machines toujours plus nombreuses et toujours plus hautes.

Pour ceux qui n’ont pas réagi et n’ont pas fait de recours, et pour ceux qui ont subi les tracas d’une longue procédure judiciaire pour se voir finalement déboutés, pour ceux qui croyaient en la justice et ceux qui n’y croyaient pas, le résultat est le même : tous dans le même bateau, dérivant sur l’océan de la bêtise humaine.

Mais le parc de Bazouges-la-Pérouse et celui de Marcillé-Raoul ne seront pas seuls, dans le secteur. Car à Saint-Rémy-du-Plain, à respectivement 6 km et 4 km à vol d’oiseau de ces deux projets éoliens, c’est un autre projet qui est à l’étude à la DREAL, porté par les Sociétés Quadran et KDE. A Saint-Rémy, les promoteurs ont présenté leur projet à la salle des fêtes, quelques jours avant Noël, lors de deux permanences. Seule une poignée d’habitants se sont déplacés. Comment expliquer ce manque d’intérêt, de curiosité, d’implication, cette passivité ? Les quelques visiteurs furent des conseillers municipaux, le maire, quelques agriculteurs retraités, probablement amis ou parents des propriétaires de terrains. Et nous-mêmes, opposants à ces projets fous. Il faut dire que les permanences étaient tenues un vendredi, à des heures où les actifs étaient au travail, et le lendemain, le samedi matin, alors que ces mêmes actifs se reposaient sans doute de leur semaine de travail. Une permanence le samedi après-midi aurait peut-être permis aux familles de venir se renseigner…

La rue qui mène à la salle des fêtes était en mauvais état, pleine de nids de poules remplis d’eau en cette période pluvieuse. Le maire et un conseiller municipal, présents à la permanence, ont d’ailleurs reconnu que l’argent des éoliennes sera le bienvenu pour faire les travaux nécessaires dans la commune. Mais l’état de la rue n’est pas la raison de la rareté des visiteurs.

La population, ici comme partout ailleurs, ne serait-elle pas contaminée, assommée, anesthésiée par toute la propagande qui est faite dans les médias, de façon visible ou subliminale, pour les « énergies renouvelables », en particulier l’éolien, et par la peur d’une apocalypse climatique que l’on a réussi à installer dans les cerveaux, à un niveau planétaire, pour favoriser l’enrichissement des sociétés financières qui sont derrière l’industrie éolienne ?

En tous cas, dans notre Communauté de communes de Bretagne Romantique (où deux projets éoliens ont reçu l’autorisation du Préfet), comme dans la « com-com » voisine dénommée « Couesnon Marches de Bretagne », on accueille à bras ouverts l’envahisseur éolien. Avidité de ressources financières pour les communautés de communes d’un côté, et, de l’autre, pensée magique qui pousse à accepter les éoliennes pour conjurer la peur de la fin du monde.

On ne sait pas si c’est la fin du monde, mais ce dont on peut être sûr c’est que c’est la fin d’un monde, celui où des valeurs comme la protection des paysages et du patrimoine bâti, culturel et historique, la protection de  l’environnement et de notre cadre de vie, ces valeurs n’auront plus cours. Parce qu’en haut lieu et dans les sphères financières, sous couvert d’écologie, sous le prétexte d’intérêt général alors qu’il ne s’agit que d’intérêts privés, il y a une volonté qu’il en soit ainsi. Et parce qu’ils ont tous pouvoirs pour changer les lois en leur faveur.

Mais l’Histoire récente a montré que l’occupation finit par engendrer la résistance.

Courage, il faut y croire pour cette nouvelle année qui vient de commencer.

AMLM

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Pour participer à la résistance contre l’éolien, voir les sites suivants :

FED (Fédération Environnement Durable) : https://environnementdurable.net/

VENT DE COLERE : http://www.ventdecolere.org/

Pour avoir une idée de la résistance à l’éolien à travers toute la France, voir ce site qui publie une revue de presse tenue constamment à jour : http://ventsetterritoires.blogspot.com/