Le développement de l’éolien met en danger la France

La FED (Fédération Environnement Durable https://environnementdurable.net/) nous alerte, une fois de plus, sur la piètre performance de la production électrique des éoliennes. Elles sont actuellement 8 000 de ces machines sur le territoire français, et pourtant elles prouvent leur incapacité à fournir de l’électricité lorsque les consommateurs en ont besoin.

Tout un chacun peut suivre, en temps réel, sur le site de RTE, la production du « mix énergétique » par filière (nucléaire, gaz, charbon, fioul, hydraulique, éolien, solaire et Bioénergies, complété par deux rubriques supplémentaires : le pompage hydraulique et le solde imports / exports avec l’étranger) : https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

Pour la date du 26 août 2019, à 10 H 00, par exemple, on peut constater que les éoliennes de toute la France  destinées à produire de l’électricité au réseau n’ont fourni que 588 MW soit moins de 1% du total de la fabrication d’électricité (production d’électricité par filière). Ce sont les centrales à gaz qui comme d’habitude ont pris le relais avec 4337 MW.

Production d'électricité Lundi 26 août 2019

La production intermittente des éoliennes dépend uniquement du bon vouloir du vent et non pas de leur gigantisme ou de leur nombre. Elles ne peuvent faire face ni aux vagues de froid, ni aux vagues de chaleur, c’est-à-dire au moment critique ou l’électricité d’un pays devient vitale. Un blackout  est  considéré comme une catastrophe potentielle nationale mettant en danger la sécurité des citoyens.

L’obstination  du gouvernement, qui a accéléré le programme d’implantation d’éoliennes en supprimant toutes les lois qui protégeaient les citoyens, était  suspecte. Il privilégiait ainsi des intérêts privés de promoteurs par rapport à l’intérêt général.

Avec la Fédération Environnement Durable, nous demandons l’arrêt du programme éolien, qui met en danger la France.

 

Les mâts de mesure du vent et les éoliennes au mât en acier attirent la foudre – le cas de Trizac (Cantal)

 

Trizac mat de mesure
Photo Association Vent des Planèzes de Trizac www.vent-de-trizac.fr

 

Le 15 août 2019

Lu sur la page Facebook Non aux éoliennes à Trizac :

Les mâts de mesure du vent – et les éoliennes au mât en acier – attirent la foudre, qui se transmet aux animaux par le sol.
Nous avons appris mardi soir que, suite aux orages de la nuit de dimanche à lundi dernier (11-12 août), plusieurs vaches étaient mortes, indirectement foudroyées, près du mât de mesure du vent installé en mai 2018 par le promoteur qui prévoit d’implanter une centrale éolienne sur la commune de Trizac (Cantal).

Trizac animaux foudroyés
Photo Association Vent des Planèzes de Trizac www.vent-de-trizac.fr

Nous sommes allés vérifier mercredi matin : effectivement, nous avons trouvé pas moins de 7 animaux morts (essentiellement des veaux de l’année) dans un rayon de quelques centaines de mètres du mât de mesure du vent. Ils ont été déplacés vers la clôture le long de la piste, pour que l’équarrisseur puisse les charger facilement avec sa grue.
Bien entendu, les mâts de mesures métalliques (celui de la planèze de Trizac mesure 84 m de haut) sont équipés de paratonnerre, dont le but est d’attirer la foudre (décharge électrique de plusieurs millions de volts) et la répartir dans le sol via les câbles qui les y relient. Mais si des animaux – ou des humains – se trouvent à proximité des câbles enfouis, ils reçoivent la décharge foudroyante et meurent sur le coup 9 fois sur 10.
Conclusion : les mâts de mesure du vent – comme les éoliennes au mât en acier – sont vraiment très dangereux pour notre bétail ! Le propriétaire du terrain qui a loué sa prairie au promoteur éolien pour installer le mât de mesure, le regrette probablement (la perte de 7 bêtes représente bien plus d’argent que ce qu’il a touché pour la location de son terrain). Nous espérons que cela fera réfléchir tous les propriétaires terriens et leurs fermiers qui ont signé un bail emphytéotique avec un promoteur éolien : s’ils doivent perdre plusieurs bêtes à chaque orage, eux qui pensaient toucher de l’argent sans travailler, comme des rentiers, des sous « tombés du ciel », risquent aussi de récolter la foudre « tombée du ciel » qui tue leurs bêtes !

« Non aux éoliennes à Trizac » est la page Facebook de l’association loi 1901 « Vent des Planèzes de Trizac ».
Son but est de lutter contre le projet de l’implantation de 7 à 15 éoliennes prévues par la Société Boralex sur la commune de Trizac, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. Vous pouvez soutenir leur association en y adhérant ou en signant leur pétition (bulletin d’adhésion et pétition en ligne sur leur site www.vent-de-trizac.fr).

L’éolien est inefficace pour faire face aux pics de consommation d’électricité !

Eolienne vue du bourg de Plémet 2 (22) Photo Alain de Carguier
Plémet (22) – Photo Alain de Carguier – Association Vent Debout à Plémet https://ventdeboutaplemet.wixsite.com/ventdeboutaplemet

Suite à l’article paru sur le site d’Atlantico le 30 juillet 2019 (https://www.atlantico.fr/decryptage/3577067/production-d-electricite–le-graphique-qui-montre-inefficacite-totale-de-l-eolien-face-aux-canicules-de-juin-et-de-juillet), nous avons demandé à notre ami André Lenski, ingénieur spécialiste de la production électrique, de nous faire quelques commentaires et de compléter les informations contenues dans cet article d’Atlantico.

André Lenski :

La fourniture d’électricité n’est pas une addition de productions diverses et variées (stockage en batteries, step (Stations de transfert d’énergie par pompage (1)… + hydrogéne, + …). La distribution de l’électricité doit équilibrer exactement la demande avec la production, ce que j’appelle la disponibilité au réseau.
Les moyens de production plus le stockage doivent assurer en permanence cet équilibre, variant pendant la journée et selon les saisons.

Les outils de production doivent  avoir une propriété essentielle et indispensable: la disponibilité au réseau.

D’autre part, la qualité d’une production et de son réseau de distribution s’évalue par sa capacité à fournir les pointes de consommation. Si l’outil de production est capable d’assurer ces pointes, alors l’outil est capable d’assurer toute la production annuelle dont on aura besoin, y compris pour recharger les batteries, remplir les step, et produire de l’hydrogène en heures creuses.
La pointe est un maximum ; en dehors de ces pointes, les outils de production ne sont pas saturés.
L’éolien vient s’ajouter à la capacité à produire, donc à la quantité d’électricité annuelle. Mais l’éolien absent faute de vent n’a pas de disponibilité au réseau garantie. Il est donc inutile pour assurer un service performant de l’électricité.

Le fait d’installer de l’éolien ne permet pas de réduire les autres outils de production, qui, eux, sont pilotables à la demande.
Pire, le fait d’installer de l’éolien réduit non pas la présence mais seulement l’utilisation des autres outils, qu’il faut construire et entretenir malgré tout.
Une réduction du nombre d’outils pilotables ne peut être envisagée que par un travail sur la réduction de pointes de consommation. Quand il est annoncé que l’électricité doit être de 50% d’origine nucléaire, on fait croire que l’on va fermer la moitié des réacteurs ; or, c’est faux. En réalité on utilisera moins les dites centrales (moins 30 %), sans pour autant pouvoir les fermer, car il faut garantir la fourniture à la pointe. Construire des outils coûteux pour ne pas les utiliser au mieux de leur capacité, constitue un gaspillage innommable qui, mécaniquement, renchérira le prix de la fourniture (c.f. le cas de l’Allemagne, où il a été multiplié par 2).
Concernant le coût, qui n’est pas abordé dans l’article d’Atlantico, il faut ajouter au coût affiché de l’éolien le coût des machines pilotables indispensables, même non utilisées, pour faire face aux pointes dont les pointes extrêmes qui ont lieu souvent pour ne pas dire toujours en période anticyclonique, donc par vent faible voire nul.

 

(1) https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/hydroelectricite-stations-de-transfert-d-energie-par-pompage-step


A lire sur le site d’Atlantico :

Production d’électricité : le graphique qui montre l’inefficacité totale de l’éolien face aux canicules de juin et de juillet

Une interview de Jean-Louis Butré (Président de la FED – Fédération Environnement Durable) :

L’éolien serait-il une source d’énergie rentable ? Pas vraiment, à en juger par les chiffres. Lire la suite => https://www.atlantico.fr/decryptage/3577067/production-d-electricite–le-graphique-qui-montre-inefficacite-totale-de-l-eolien-face-aux-canicules-de-juin-et-de-juillet